Un conte initiatique sur l’acceptation et le respect de l’autre.

Nous sommes au XIXe siècle dans une Angleterre en pleine révolution industrielle. Au cours d’une promenade sur le port, un savant curieux, Archibald Léopold Ruthmore, achète une dent de géant entièrement gravée. En l’examinant, il déchiffre ce qui ressemble à une carte de géographie, la carte du « pays des géants ». Il part aussitôt à la recherche de ce peuple mystérieux et lointain.

Ce conte philosophique, tiré de l’album éponyme de François Place, nous fait voyager à travers le monde façon Jules Verne. Le dispositif scénique s’inspire de l’univers riche de l’album, tant du point de vue de la beauté de la langue que de celle des illustrations, avec ses machines de théâtre élaborées et son univers visuel flamboyant : boîtes optiques, écrans géants de papier, ombres chinoises et marionnettes, musicien-bruiteur sur scène. La technique se met ainsi au service d’une histoire qui invite à la réflexion, et met en perspective des problématiques universelles telles que l’aveuglement, la vanité et certains effets néfastes du savoir.