C’est le retour de Renan Luce avec ce quatrième album aux brillants arrangements en écho aux années 1960. 

 

Les onze chansons du nouvel album de Renan Luce ont jailli durant trois années où se sont entrechoqués les tourments du cœur liés à une séparation et les élans de la musique. Les textes sont intimes, poignants et poétiques. L’auteur de chansons-portraits aux airs espiègles - La Lettre, Les Voisines, Monsieur Marcel… - et aux mots tendres a élaboré une bande son vertigineuse, celle du chapitre de son grand livre de l’amour. L’époque est là aussi, avec son cortège de questions et d’incompréhensions : la tentation de voguer vers des contrées sauvages ou le besoin de ralentir le tourbillon de la vie. Pour arranger ses nouveaux morceaux, Renan Luce a repensé aux 33 Tours de Jacques Brel, Gilbert Bécaud, Charles Aznavour ou Bourvil qu’il écoutait en boucle quand il était au conservatoire à Morlaix. Chaque chanson arrangée par Romain Trouillet a son costume, smoking de cordes ou débraillé de basson, rumba, valse, bossa, comme autant de réminiscences de la grande époque de la chanson française. 

« J’ai depuis toujours l’amour des artistes qui déboulaient avec leur seule personne, un peu à l’américaine, entourés d’un orchestre ». C’est dans cette version orchestrale que nous aurons le plaisir d’entendre Renan Luce au Théâtre de la Nacelle.