À l’aube de ses quarante ans de carrière, Jean-Louis Murat, égal à lui-même, continue de nous intriguer, de nous emballer, promenant sa morgue au son d’un blues cuivré mêlé à un rock raffiné et élégant. Le chanteur qui n’en fait qu’à sa tête depuis le mythique Suicidez-vous le peuple est mort (1981), reprend la route avec de nouvelles chansons, à découvrir sur un album à paraître cet automne. Avec le précédent, il nous offrait un Baby Love aux mélodies efficaces, album imparable de séduction, de swing et de méchanceté légère moquant la futilité des modes contemporaines, avec cette inimitable sensualité crapuleuse en plus. Il faudra attendre quelques semaines pour découvrir les nouvelles couleurs du prochain opus.

Murat « écrit des chansons comme on purgerait des vipères »… Chanter est sa façon d’errer, comme il le dit lui-même.